Pas une goutte d'alcool: c'est aujourd'hui la Journée du syndrome d'alcoolisme fœtal

Zéro alcool pendant la grossesse. Ce serait le slogan. Malheureusement, ce n’est pas toujours vrai et la consommation d’alcool pendant la grossesse est la principale cause évitable de malformations congénitales et de troubles du développement en Europe. Aujourd'hui, nous voulons sensibiliser à ce problème. Le 9 septembre est la Journée mondiale du syndrome d'alcoolisme fœtal.

Bien qu'il y ait des campagnes fréquentes (et choquantes) sur les effets du syndrome d'alcoolisme foetal sur les bébés, beaucoup sont des femmes enceintes qui n'arrêtent pas de boire. Selon l'OMS, si l'alcool est accessible, abordable et socialement acceptable, le travail de prévention est difficile.

Le 9 septembre (9 sur 9, pour les mois de grossesse), cette journée est convoquée afin que nous n'oubliions pas les graves conséquences que la future mère boit de l'alcool pour le bébé.

Beaucoup sont des troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale, qui touchent en Espagne deux nouveau-nés sur mille. Au Mexique, entre 7 et 12% des femmes enceintes consomment de l'alcool fréquemment.

Le syndrome d'alcoolisme foetal est devenu la deuxième cause de retard mental Après le syndrome de Down et dans les cas les plus graves, la mort foetale peut survenir. Les malformations, l'apprentissage, les troubles du sommeil et du comportement, les difficultés d'aspiration ... sont d'autres troubles associés.

Les troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale durent toute la vie, car il n'existe aucun traitement curatif. Cependant, les services d'intervention précoce peuvent améliorer le développement de l'enfant (médicaments pour soulager certains symptômes, thérapie du comportement et de l'apprentissage, formation des parents, etc.).

Aujourd'hui en Journée mondiale du syndrome d'alcoolisme fœtal Il est important de se rappeler que le niveau minimal d'alcool sans danger pour la future mère est inconnu. Il ne faut donc pas prendre de risque. Si une femme enceinte a ce problème, il serait préférable de demander de l'aide au centre de santé afin de pouvoir la diriger vers un spécialiste qui contrôle la grossesse et le rapport des risques, et de ne pas penser que "rien ne se passe pour boire un verre".