Cas de Juana Rivas: la mère fait-elle bien de continuer à fuir avec ses enfants pour ne pas les remettre au père?

Juana Rivas a toujours disparu avec ses deux enfants pendant près de vingt jours. Hier a pris fin le délai de trois jours accordé par le public de Grenade pour donner ses enfants au père, mais il ne l'a pas encore fait. C'est la deuxième fois qu'il ne se conforme pas à l'ordre du tribunal de remettre ses enfants âgés de 11 et 3 ans (le premier a eu lieu le 26 juillet), ce qui a entraîné la délivrance d'un mandat d'arrêt contre elle pour enlèvement présumé de personnes. les mineurs

La Cour constitutionnelle est le dernier espoir qu'il lui reste. Ses avocats ont formé un deuxième recours en amparo auprès de cette agence pour éviter de confier ses enfants à son ex-mari italien et père des enfants, Francesco Arcuri, condamné en 2009 à trois mois de prison pour sévices (qu'il n'avait pas à exécuter). . Elle résiste. Une réponse constitutionnelle est attendue cette semaine, en attendant, L'Espagne est divisée entre ceux qui défendent et critiquent la décision de Juana de fuir avec ses enfants pour ne pas les livrer au père.

Le constitutionnel, son dernier espoir

Cette semaine, la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur le recours en amparo formé par les avocats de la mère demandant la protection des mineurs. Ils sont revenus pour exposer "des raisons humanitaires fondamentales qui vont dans le meilleur intérêt des mineurs".

Que peut-il arriver? Si le recours en protection se poursuit, la peine du tribunal de Grenade sera suspendue de manière préventive, de sorte que l'ordre de remettre les enfants à son ex-mari serait arrêté. Sinon, la fouille et la capture de la mère ordonnée par le juge se poursuivront afin de recueillir une déclaration à la suite de la plainte pénale déposée à l'époque par son ex-partenaire pour un enlèvement d'enfant présumé.

Joan résiste

Au fil des jours, la situation judiciaire s'est compliquée pour Juana Rivas, plongée dans un processus compliqué, mais elle reste fermement opposée à ses enfants, quel qu'en soit le coût. Une "rébellion" qui selon certains est nécessaire pour que les choses changent.

Juana vient d'envoyer une lettre fait référence aux plates-formes de soutien qui se concentrent aujourd'hui dans différentes villes et municipalités d'Espagne dans lesquelles il déclare qu'il "fuit, mais estime qu'il ne fait rien en dehors de la loi" et demande à la justice de "diriger ce processus vers santé mentale "et que" les lois sont effectivement utilisées pour protéger les mineurs, loin de la politique "ou d'autres" intérêts ".

Les réseaux se sont retournés messages de soutien à la mère Sous le hashtag #JuanaCuentaConmigo:

1/3 Nous faisons tout ce qu'il faut pour protéger nos enfants. C'est ce que fait Juana Rivas. Avant l'inaction du gouvernement, le pays répond: #JuanaCuentaConmigo

- Íñigo Errejón (@ierrejon) 11 août 2017

Allez-vous vraiment faire souffrir les enfants loin de la seule personne qui les protège? #JuanaCuentaConmigo pic.twitter.com/BCZVjZdMRR

- Nous (@FemNosotras) 11 août 2017

Je me demande quand nous commencerons à comprendre qu'ignorer la violence se termine par la mort # MachismoMata # JuanaCuentaConmigo pic.twitter.com/t9plJTUwcM

- virginia garcia (@Virgginni) 11 août 2017

#JuanaCuentaConmigo DÉSOBÉIR les lois injustes est une obligation éthique. Les expulsions sont également "légales" et nous les arrêtons.

- Kolontai (@ kolontai1959) 11 août 2017

D'autre part, il y a aussi des réactions qui désapprouvent leur comportement sous le hashtag # JuanaNoEstáEnMicasa. Ils considèrent que le père a le droit de garde de ses enfants et qu'elle devrait se conformer aux décisions de justice.

#JuanaCuentaConmigo pour célébrer votre détention et votre incarcération ultérieure. L'enlèvement de deux enfants doit avoir un prix: la prison.

- J. Carlos da Costa (@ Zeildoux) 11 août 2017

AVOIR UN PAPE, C’EST UN DROIT DES ENFANTS. PAS UN CAPRICHO DE MÈRE #JuanaNoEstaEnMiCasa @marianorajoy @susanadiaz @EspejoPublico pic.twitter.com/zh2Y4wSkWS

- Vero Igualdad Real (@veroverobcn) 2 août 2017

Ceux de #JuanaCuentaConmigo sont comme ceux de #RefugeesWelcome, oui mais loin de chez moi: ils l'ont encouragée mais elle ira en prison seule et pic.twitter.com/KpMIhMh7o9

- Jesús Arroyo (@GenteQueLucha) 11 août 2017

Il circule même à travers les réseaux une affiche qui a été dénoncée par Podemos Granada pour la formation offensive et politique saisit l'occasion de demander la médiation du ministre de l'Egalité dans l'affaire.

Ils dénoncent une affiche offensive sur #JuanaRivas et demandent au ministre d'intervenir //t.co/kpvX70vfpL | via @abc_es #ViolenciaMachista

- Carlota Moreno (@ carlotamoreno83) 11 août 2017